Guide Parker

Chambolle 1996 : Une robe rubis foncé et un nez élégant et dense de violette introduit le Chambolle-Musigny La Combe d’Orveau 1996. Ce vin très corsé, extrêmement puissant et richement extrait, est bien marqué par la mâche et inonde le palais de ses généreux arômes de mûre, de cassis et de pamplemousse confit. Les tannins durs que recèle la finale ne manquent pas d’inquiéter, mais ils peuvent encore s’adoucir d’ici 3 ou 4 ans, et l’on découvrira alors un ensemble d’une excellente tenue, peut-être extraordinaire.

Vosne-Romanée 1996 : Vêtu de rubis foncé tirant sur le noir, le Vosne-Romanée Les Barreaux 1996 évoque la pâte à gâteau imbibée de sirop de cerise et recouverte de peau de canard laqué. Massif, musclé et très concentré, il révèle une texture crémeuse et richement extraite, et regorge de notes de cerise noire, de mûre, de cannelle et d’épices orientales, en particulier de sauce à la prune. A boire entre 2002 et 2008.

Clos Vougeot 1996 : Tout de noir vêtu, le Clos-de-Vougeot Le Grand Maupertui 1996 exhale des parfums de cerise crémeuse et d’épices orientales imbibés de chêne brûlé. Une explosion d’arômes richement extraits, massifs et puissants de cassis et de mûre envahit le palais, et l’ensemble se montre très corsé, incroyablement dense et bien marqué par la mâche. Il est difficile d’imaginer un vin plus concentré et plus intense. Sa finale, d’une longueur formidable, présente des tannins satinés, mais fermes. Si ce vin évolue de belle manière, la note que je lui ai attribuée semblera extrêmement sévère. A boire entre 2004 et 2012, voire au-delà.

Richebourg 1996 : D’un noir d’encre, avec un nez extrêmement serré de mûre, de cassis et de menthe, le Richebourg 1996 semble bien différent du cru précédent. Ce vin puissant et massif, généreusement doté d’une montagne d’arômes de cerise très mûre, de framboise et de cassis, révèle des tannins ronds et se montre d’un beau gras, très corsé, ample et épais en bouche. L’ensemble, fabuleusement puissant et richement extrait, impressionne par son ampleur, son équilibre, sa persistance sublime et son fruité dense. A boire entre 2005 et 2012, voire au-delà.